vendredi 8 mai 2009

Comment frapper?


Les armes naturelles dont il est question plus haut, comprennent une douzaine de parties du corps avec lesquelles il est possible de frapper durement un adversaire. De plus, si celles-ci sont entraînées à donner des coups (sur un sac de sable, par exemple),



elle se durciront et deviendront alors des armes aussi dangereuses qu'une matraque ou une arme blanche. Le karate, cet art martial spécialisé dans les atemis, demande plusieurs formes d'entraînement ou durcissement des parties susceptibles de frapper. Les spécialistes se serviront dans ce cas de sacs de sable, de colonnes garnies de paille tressée, etc ... Ainsi, après un long et difficile entraînement, où l'on frappe à coups répétés et très secs sur ces engins, les parties entraînées de l'organisme se couvrent d'une callosité épaisse et dure, permettant des exploits peu communs. Il n'est pas rare en effet de voir des experts en karate, briser du tranchant de la main (bord cubital) une planche épaisse de plusieurs centimètres, ou de rompre d'un coup de talon plusieurs épaisseurs de carreaux de céramique! Certains même se flattent de pouvoir transpercer une cage thoracique de la pointe de la main tendue! Voici, sur la planche ci-avant, une douzaine de parties du 'corps pouvant être utilisées comme armes, après un entraînement adéquat. Tous les coups frappés sont toujours lancés avec un maximum de force et de rapidité. La vitesse atteindra son maximum au moment de l'impact. Le coup ne sera jamais « appuyé» mais au contraire, rebondissant, sec, comme la frappe d'un brise-chutes. Chaque « arme» sera utilisée suivant la méthode la plus rationnelle:

• le coup du tranchant de la main se donne avec la main bien ouverte, les muscles tendus au maximum. La paume de la main est toujours tournée vers le bas. Au départ, l'avant-bras est. replié sur le bras; en pivotant du tronc vers l'adversaire, il s'agit de lancer la main ouverte en tendant très rapidement l'avant-bras;

• les coups de poing se donnent comme en boxe;

• les coups de pieds se donnent comme en boxe française, les coups les plus courants étant le coup bas, le chassé, le chassé-croisé et le cou p de pointe;

• les coups de genoux se donnent en tendant la pointe du pied vers le bas;

• le coup de coude part en arrière (à hauteur de la hanche) ou sur le côté à hauteur d'épaule). L'avant-bras « vrille» et la main s'ouvre pendant la trajectoire;

• en général, l'assailli évite de donner un atemi sur une partie du corps où les muscles sont contractés. L'efficacité est décuplée sur une région anatomique décontractée.