Les bienfaits du judo pour l’enfant
La pratique du judo influe grandement sur la santé et l’équilibre de l’enfant. La médecine scolaire devrait être à même d’orienter les enfants vers telle ou telle discipline à partir d’une part de la morphologie de l’enfant et d’autre part de ses prédispositions et choix... Le développement et l’engouement pour certains sports comme le judo, karaté, kung fu, etc.. mérite de retenir et de proposer un enseignement médical approprié à même de répondre à certains traumatismes - spécifiques - afin de prévenir suffisamment les risques liés à la discipline.
A ce sujet, il est grand temps de multiplier les enquêtes afin de mieux connaître certaines corrélations existant entre les motivations pour telle ou telle discipline et les risques engendrés par celle-ci: la pratique du judo et l’origine sociale des parents, etc... L’enfant doit être entouré de toutes les préventions afin qu’il puisse s’épanouir pleinement. L’idéal voudrait qu’au moment de ladhésion1 l’enfant puisse présenter un certificat médical d’un spécialiste de la médecine sportive et non d’un généraliste - c’est notre opinion - Ce qui demanderait que chaque ligue à l’échelon d’une Préfecture puisse disposer d’un médecin capable de juger, et ce, en collaboration avec un pédiatre.
Dans les quartiers populaires des grandes villes de France, le judo et d’autres sports de combat sont un dérivatif pour les jeunes qui débordent de vitalité et qui canalisent leurs forces sur un tapis. L’agressivité diminue au fur et à mesure de la maîtrise de soi, des entraînements intensifs et de l’assurance acquise grâce à la philosophie judo.
La remarque qui s’impose concerne les programmes d’entraînement et l’insistance sur une éducation spécifique appliqués à l’enfant. Il arrive que certains enseignants - peu pédagogues - calquent le programme adressé aux adultes et le projettent aux jeunes.
Un autre point crucial - mais malheureusement les pays du Tiers monde le mettent de côté - a trait à l’hygiène alimentaire. Les conditions socio-économiques ne permettent souvent pas de satisfaire les besoins énergétiques des sportifs. Les efforts soutenus, la multiplication d’entraînements surtout à la veille de compétitions imposent des besoins nutritionnels importants. Les jeunes en pleine croissance, démunis, n’arrivent pas très souvent à se prendre en charge.
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1 En France près du 1/3 des licenciés ont moins de 16 ans.
