Après avoir choisi club et professeur, l'aspirant judoka se présentera au secrétaire du club pour l'inscription officielle. Il passera un examen médico-sportif afin de s'assurer qu'aucune contre-indication médicale ne l'empêche de pratiquer le judo. La compétition demandera des examens' médicaux périodiques très sévères. Par contre, pour l'amateur, bien des contre-indications tombent.
• Contre-indications majeures : Débilité mentale accusée, affections cutanées contagieuses, tuberculose évolutive, crises d'asthme, albuminurie, diabète grave, leucémie, hémophilie, lésions cardiaques évolutives, hernies vraies, épilepsie .
• Contre-indications mineures : Déviation vertébrale d'attitude, hernies de force, affection aiguë et convalescence, lésions valvulaires, débilités constitutionnelles, insuffisance respiratoire, etc ... Mais la plupart des contre-indications mineures peuvent être améliorées par un entraînement modéré, do d'une rééducation physique appropriée. Dans ce cas, le contrôle médical doit être constant.
Après l'autorisation médicale, intervient parfois l'autorisa" du comité du club. Certains clubs, en effet, n'autorisent pas tout le monde à s'inscrire au sein de leur organisme. Il faut être «parrainé» et s'engager à respecter un code d'honneur du dojo.
L'inscription officielle se fait ensuite par le secrétaire du club L'élève peut choisir entre trois formules de cours.
La première est la plus courante : c'est le cours collectif. Pour une cotisation mensuelle, l'élève suit un cours donné à une ou deux dizaines d'élèves. Le professeur suit la progression de tous les élèves à la fois et est parfois aidé par les plus hauts gradés du club ou par des moniteurs. Ce cours est le plus riche en possibilités, car il permet de suivre, non seulement l'enseignement du maître, mais aussi de suivre la progression des autres, de constater comment ils s'adaptent, évoluent, régressent, réussissent ou échouent.
La seconde formule est le cours particulier. L'élève travaille seul avec son professeur à raison d'une ou plusieurs leçons par semaine. La durée des leçons varie de une à deux heures. Le principal inconvénient de ces leçons en est le coût élevé. Les avantages, par contre, sont multiples, tant pour le débutant que pour l'étudiant avancé. Un débutant timide peut se familiariser seul aux premiers exercices du judo, sans craindre le regard critique des élèves plus avancés. D'autre part, le maître apprend plus rapidement à connaître à fond son élève. Il se concentre davantage sur son cas, décèle rapidement ses qualités et corrige sur le champ ses défauts. Les progrès au départ sont rapides. Les leçons particulières au début font progresser trois à quatre fois plus vite, un aspirant judoka. Mais peu après, le cours particulier risque de devenir sec et aride. L'élève doit travailler avec d'autres partenaires, aux morphologies et aux réactions différentes. Les cours particuliers sont aussi parfois très utiles pour un judoka avancé. Ce sera le cas où l'élève prépare un examen sévère de passage de dan ; également, dans tous les cas où le maître et l'élève jugeront qu'une Mise au point plus profonde doit être faite. Quelques leçons particulières permettront alors à l'élève de passer un cap difficile tant technique que mental.
il existe enfin une troisième formule, que nous appellerons le cours semi-collectif. C'est la formule intermédiaire. Il s'agit d'un cours donné à un groupe restreint, variant de quatre à huit élèves. C'est la formule idéale jusqu'à un certain niveau technique et mental.
Les élèves peuvent se grouper à leur guise : groupe professionnel, estudiantin, idéologique, amical, etc. Aux approches de la ceinture noire, et souvent au delà, il est nécessaire de travailler au sein de groupes plus hétérogènes et importants.