Après l'option d'une formule de cours bien précise, l'élève devra obtenir une licence fédérale et contracter une assurance sportive. Souvent, il s'agit d'une seule et même démarche. La Fédération assure automatiquement (par le truchement d'un organisme spécialisé) tout demandeur d'une licence. Cette licence est, en quelque sorte, l'agréation officielle au sein de la confrérie universelle des judokas. Sur le document qui ratifie cette agréation, seront officialisés les futurs grades, ainsi que les clauses de l'assurance-sportive contre tous risques d'accidents lors des entraînements. Bien que cette licence-assurance ne soit pas encore obligatoire au sein de toutes les fédérations nationales, je ne saurais trop inviter les futurs candidats à ne jamais s'y dérober.
Le judo n'est pas un sport bon marché. Le coût de la licence-assurance varie suivant l'âge, mais aussi suivant la catégorie . du club auquel vous appartenez. Un club public a un prix forfaitaire national, un club privé d'entreprise ou un club estudiantin a un prix moins élevé.
Les cotisations du cours dues au professeur ou au club varient suivant les villes, suivant les professeurs, mais aussi et surtout suivant la formule choisie. Le cours le plus cher est le cours particulier; vient ensuite le cours se mi-collectif et enfin le cours collectif. Parfois l'élève paie également une légère cotisation mensuelle au club sous forme de participations aux frais. Outre ces frais périodiques, existent les frais fixes ou facultatifs. Il s'agit de J'achat (ou de la location) du judogi et de la ceinture, de l'achat d'un insigne, de livres ou de revues. Le judogi est évidemment indispensable. Son prix varie suivant la qualité du tissu mais est, en général, abordable. Le débutant, ignorant encore si le judo lui plaira, a tout intérêt à louer un judo. gi au club pendant les premières leçons. Ensuite l'achat d'un judogi bon marché suffit amplement pour le travail qu'il aura à fournir. Au grade de la ceinture verte, il sera alors temps de choisir le judogi qui lui convient. Quant aux insignes, breloques, badges, fanions, livres, revues, ce sont là des frais facultatifs, sans intérêt pour le débutant. Tout au plus achètera-t-il un excellent livre pouvant l'aider dans ses premiers pas.
Après ces démarches, le débutant est prêt pour sa première leçon!
Il sera, en général, guidé par le professeur qui lui montrera comment revêtir le judogi, nouer la ceinture (blanche!) et saluer le dojo. Parfois, ce soin sera laissé à un moniteur ou à une ceinture de grade élevé. Le néophyte sera alors instruit des coutumes du dojo, des règles élémentaires de la courtoisie judo, etc ... Il sera présenté aux autres membres présents du club et chacun s'efforcera de le mettre à l'aise le plus vite possible. Cette première leçon, toujours très impressionnante, sera un des souvenirs marquants du futur judoka. Endosser pour la première fois le fameux judogi, nouer cette ceinture qui devra à tout prix noircir! Fouler les tatamis, côtoyer d'authentiques ceintures noires!
La responsabilité du professeur, des moniteurs, des anciens, sera très grande; l'accueil doit être le meilleur, et rien ne devrait décevoir le débutant, pour qui le judo doit être une découverte passionnante.
Il apprendra, lors de cette première leçon, les divers saluts, es premiers brise-chutes, et s'initiera à l'étude des premières techniques judo.