Ce sont des attaques répétées à une cadence rapide sur un adversaire statique et opposant une résistance. Revoyons les deux judokas qui nous ont servi d'exemple. Tori est évidemment sensé connaître assez correctement la prise avec laquelle il attaque Uke. Car il ne s'agit plus d'étude, d'analyse. de correction. Il faut attaquer, à fond et le plus vite possible. Uke reste sur place.
opposant non seulement son inertie, mais aussi toute son énergie aux attaques foudroyantes de Tori. Ce dernier répète le plus vite possible, avec le plus d'énergie possible 20 - 30 ou 50 attaques du même mouvement. Il recherche ainsi l'efficience optimum par la vitesse, le meilleur emploi de son corps et la simplification des mouvements. C'est l'entraînement idéal pour acquérir la vitesse d'attaque et la maîtrise du tokui-waza .
Pour bien réussir l'uchi-komi, Tori commence la série en posant le pied servant d'axe ou d'appui à la rotation du corps, là où il doit se trouver au moment du kake. Ce pied ne se déplacera plus pendant tout l'uchi-komi. Ensuite, Tori exécutera ses attaques à vitesse lente et les augmentera progressivement, pour atteindre le maximum de vitesse après une douzaine d'attaques .Tori essaiera alors de projeter Uke « sans y penser » . La répétition à vitesse maximale sera doublée d'une énergie optimale et Ton devra se « laisser surprendre» par le kake. C'est d'ailleurs là une excellente introduction à l'état mental du kiai. Très rapidement, le débutant de quelques mois sentira l'importance de la vitesse en judo et du meilleur emploi de l'énergie physique et mentale.