vendredi 6 mars 2009

YAKU-SOKU-GEIKO


C'est l' « entraînement souple et libre en déplacement ». Les deux partenaires se saluent, se saisissent en kumi-kata et évoluent à leur gré sur le tapis. Chacun se déplace souplement en observant l'autre. Dès qu'une opportunité d'attaque se fait jour, l'attaque doit partir comme l'éclair et le plus correctement possible. Le partenaire pris en défaut n'oppose pas de résistance si l'attaque est correcte; il se contente d'exécuter un honnête brise-chute. Après cela, les deux partenaires se ressaisissent en kumi-kata et continuent leur évolution. Ils s'efforceront de se déplacer le plus correctement possible, d'employer efficacement leur corps, de perfectionner leur promptitude à déceler les erreurs de l'adversaire et enfin, d'attaquer vite et bien. Les attaques se succèdent donc sans suite, sans ordre et chacun donne son maximum. Il est essentiel que chaque partenaire comprenne au plus tôt qu'il s'agit d'un entraînement mutuel et non d'une empoignade. Chacun doit se décontracter au maximum, car toute crispation, mentale ou physique, est une entrave. De plus, c'est le moment ou jamais d'atteindre la vraie maîtrise des ukemis. Bien réussir un yaku-soku-geiko par les attaques nombreuses et surtout variées est bien : cela dénote un esprit entreprenant, souple, rapide, ainsi qu'un corps bien entraîné. Mais évoluer avec souplesse et enchaîner un ukemi parfait à une attaque soudaine augure indéniablement un judo bientôt supérieur.